Le rédacteur / attaché territorial vu par la psychogénéalogie : l'ordonnateur de l'ordre public et le traducteur du sens 

 

Le métier de rédacteur ou d'attaché territorial (catégories A et B de la fonction publique), centré sur la rédaction des actes juridiques et administratifs, l'application de la loi, l'organisation des politiques publiques et la traduction de l'autorité, est intimement lié aux mémoires familiales d'injustice, de conflits avec l'administration ou la loi, de désordre des règles, de non-dits officiels et de blocages de la parole publique. Le fonctionnaire devient le "garant de la légitimité et le réparateur de l'ordre social" du clan.


 

1. La mémoire de la loi, de l'injustice et du cadre

 

Le rôle du rédacteur est de définir les règles et d'assurer leur application, en lien avec les conflits d'autorité ou les manques de cadre de la lignée.

Le mandat d'ordre et de clarté : Le professionnel porte une injonction inconsciente à instaurer un cadre clair et précispour le collectif. Ce métier est une réparation pour les aïeux qui ont souffert d'injustice légale (décision administrative abusive, droit non respecté), d'un cadre familial absent ou trop rigide, ou d'un désordre permanent dans leur vie. Il a pour mission de rétablir la justesse et la paix par la loi écrite. La quête de légitimité : L'attaché territorial travaille à rendre les décisions des élus et de la collectivité légitimes et applicables. Cette quête est souvent une réaction inconsciente à un manque de reconnaissance ou à un sentiment d'illégitimité hérité, en s'identifiant à l'autorité publique. Il légitime son propre rôle en servant une cause supérieure (l'intérêt général). Le rôle du traducteur : Le rédacteur transforme les décisions politiques et complexes en actes administratifs compréhensibles (décrets, arrêtés). Il peut chercher à réparer une difficulté familiale à se comprendre ou à traduire les émotions, en s'érigeant en médiateur linguistique du collectif.


 

2. Le rôle de l'écrit, du secret et de l'anonymat

 

La fonction territoriale implique la discrétion et la gestion des informations publiques et confidentielles, ce qui résonne avec l'histoire des non-dits du clan.

Le mandat de la parole officielle : Le professionnel donne une forme écrite et durable à la parole publique. Ce rôle est souvent lié à la mémoire des non-dits ou des histoires orales oubliées de la lignée. L'individu s'assure que la "parole du clan" (la collectivité) est écrite, archivée et respectée, réparant l'oubli. L'ambivalence du pouvoir discret : Le fonctionnaire exerce un pouvoir réel (la rédaction et l'application des actes) tout en restant souvent anonyme ou dans l'ombre de l'élu. Cette position peut être une loyauté envers un aïeul qui a travaillé dur sans être reconnu, ou une façon de maîtriser son propre besoin d'autorité sans en assumer la pleine visibilité. La gestion de la confidentialité : L'attaché gère des informations sensibles (budgets, dossiers personnels, projets stratégiques). Il est le gardien du secret institutionnel. Il peut chercher à réparer des secrets de famille en gérant la frontière entre ce qui est public et ce qui doit rester confidentiel, assurant la protection du collectif.


 

Questions pour la réflexion

 

Si vous êtes rédacteur ou attaché territorial, il peut être intéressant de vous poser ces questions :

Votre engagement à servir la loi et à instaurer l'ordre n'est-il pas lié à une mémoire d'injustice, de conflits avec l'autorité ou de manque de cadre dans votre lignée ? Votre quête de l'écrit parfait et de la clarté administrativevous permet-elle de réparer le sentiment de désordre ou de confusion hérité ? Avez-vous du mal à sortir du rôle ou à vous exprimer personnellement sans passer par le filtre de la règle et de l'objectivité, par loyauté inconsciente au rôle du "serviteur de l'État" ?

 

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en psychogénéalogie et constellations familiales