Le métier de courtier en assurances vu par la psychogénéalogie : le médiateur du Risque et le gardien de la Protection
Le métier de Courtier en Assurances, centré sur l'évaluation du risque, la recherche de la meilleure protection et la négociation entre le client et l'assureur, est intimement lié aux mémoires familiales d'insécurité, de drames imprévus, de pertes matérielles importantes, de trahison de la confiance et de conflits avec l'autorité. Le courtier devient le "réparateur du filet de sécurité et le négociateur du chaos" du clan.
1. La mémoire de la Vulnérabilité et de la Prévoyance
Le courtier intervient au cœur de l'incertitude et de la nécessité de se prémunir, thèmes familiaux fondamentaux.
Le Mandat de Sécurisation Optimale : Le professionnel porte une injonction inconsciente à trouver la meilleure protection possible contre les coups du sort. Ce métier est une réparation pour les aïeux qui ont subi des pertes catastrophiques (incendie, accident, maladie) sans être correctement assurés, ou qui ont manqué de prévoyance. Il a pour mission de garantir la tranquillité et la résilience du clan. La Quête de l'Évaluation Juste : Le courtier doit évaluer la juste mesure du risque pour proposer une prime adaptée. Cette quête de justesse est souvent une réaction inconsciente à des injustices financières ou à des évaluations erronées de la richesse ou de la valeur subies par les aïeux. Il s'assure que le prix payé est équitable. Le Rôle de l'Intermédiaire de Confiance : Le courtier est un tiers de confiance entre deux parties potentiellement opposées (le client sinistré et l'assureur payeur). Il peut chercher à réparerune trahison ou une rupture de confiance importante dans la lignée, en s'érigeant en figure fiable et neutre.
2. Le rôle de la Négociation et de la Rupture
Le courtier est un négociateur et un défenseur, jouant sur le pouvoir de la parole et de la conviction.
Le Mandat de Défense et de Parole Agissante : Le professionnel est l'avocat de son client face à l'assureur. Ce rôle est une réparation pour les aïeux qui ont manqué de soutien face à une autorité (l'Administration, un employeur) ou dont la parole n'a pas été entendue lors d'un litige. Il obtient gain de cause par sa compétence. La Maîtrise de l'Antagonisme : Le courtier gère les tensions entre le besoin de l'assureur de payer le moins et le besoin du client d'être le plus indemnisé. Cette gestion des intérêts opposés peut être une façon de maîtriser et de pacifier les conflits familiaux non résolus ou les rivalités héritées. L'Ambivalence du Gain : Le courtier est rémunéré à la commission. Il est tiraillé entre le besoin de gagner de l'argent et la loyauté aux aïeux modestes ou à la morale (ne pas s'enrichir sur le malheur des autres). Il doit légitimer son revenu par la qualité de sa protection.
Questions pour la réflexion
Si vous êtes courtier en assurances, il peut être intéressant de vous poser ces questions :
Votre engagement à protéger les autres contre les risques est-il lié à une mémoire d'insécurité ou à une perte matérielle brutale vécue par vos aïeux sans filet de sécurité ? Votre capacité à négocier et à intercéder vous permet-elle de réparer une injustice ou un manque de défense subi par votre lignée ? Avez-vous du mal à relâcher la vigilance et à accepter l'imprévu dans votre propre vie, par loyauté inconsciente à l'injonction d'être le contrôleur absolu du risque ?
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